Uncontrat d'assurance-vie avec une sĂ©lection des meilleures unitĂ©s de compte avec des obligations rigoureusement sĂ©lectionnĂ©es. Un bonus : rendement x2 pour le fonds en euros avec l'offre Aviva Multi Bonus 2022 pour booster encore plus le rendement de son assurance-vie. Ouverture minimum de 500 € sans obligation de versement par la suite. Ayantpris connaissance des Ă©tudes soumises Ă  l’AcadĂ©mie concernant « la Zakat sur les comptes bloquĂ©s, les compagnies d’assurance islamique, les dĂ©pĂŽts de garantie en numĂ©raire et les indemnitĂ©s de fin de service », et ayant suivi les dĂ©bats qui se sont dĂ©roulĂ©s Ă  ce sujet ; DÉCIDE CE QUI SUIT : PremiĂšrement : La Zakat sur les comptes d’investissement. Les Entout cas, les escarmouches judiciaires ne doivent pas cacher le fond de l'affaire : selon ce qu'a dĂ©clarĂ© la CCA au conseiller d'État, ICD vie est dotĂ©e d'actifs non nĂ©gligeables (autour de 15 M€) et sa liquidation est annulĂ©e. Or, cette sociĂ©tĂ© est filiale d'ICD SA, compagnie d'assurances de dommages fondĂ©e par Christian Laurent, qui se trouve elle-mĂȘme toujours en liquidation Auteur RĂ©daction meilleurtaux Placement Le 19 janvier 2018. L’assurance-vie est un placement apprĂ©ciĂ© par les Français. Or, sa performance en 2017 est plutĂŽt inquiĂ©tante. Les experts constatent une forte baisse des fonds en euros. La GMF n’a pas encore publiĂ© de taux officiels, mais les professionnels s’attendent dĂ©jĂ  Ă  une Ensouscrivant un contrant d'assurance-vie, vous vous engagez Ă  verser des cotisations pĂ©riodiques pour constituer une Ă©pargne. L'assureur doit faire fructifier votre argent pour pouvoir verser cRoAip6. Dans notre texte du 28 avril intitulĂ© "Le piĂšge de l’assurance-vie va bientĂŽt se refermer" Ă  cause des taux nĂ©gatifs qui laminent leurs rendements, nous expliquions que l’Allemagne avait promulguĂ© une loi permettant de modifier les clauses des contrats de façon unilatĂ©rale au cas oĂč les assureurs se trouveraient en difficultĂ©. "Ce sera sans doute bientĂŽt le cas en France
" Ă©crivions-nous. Eh bien c’est fait ! Au dĂ©tour d’un amendement Ă  la loi Sapin 2, l’article 21 bis envisage une situation de crise sĂ©vĂšre pour les assureurs, qui proviendrait soit d’une prolongation des taux nĂ©gatifs, soit au contraire d’une forte remontĂ©e qui ferait chuter la valeur des obligations existantes "prĂ©venir l’apparition de mouvements de hausses excessives sur le prix des actifs de toute nature ou d’un endettement excessif des agents Ă©conomiques". Que devrait alors faire le Haut Conseil de StabilitĂ© FinanciĂšre HCSF, qui dĂ©pend du ministĂšre de l’économie ? Tout simplement bloquer les contrats d’assurance-vie "Limiter temporairement l’exercice de certaines opĂ©rations ou activitĂ©s, y compris l’acceptation de primes ou versements ; Suspendre ou restreindre temporairement la libre disposition de tout ou partie des actifs ; Suspendre, retarder ou limiter, pour tout ou partie du portefeuille, le paiement des valeurs de rachat, la facultĂ© d’arbitrages ou le versement d’avances sur contrat." ConcrĂštement, les clients de l’assurance-vie verraient le versement de leurs primes s’arrĂȘter net, et ils ne pourraient plus sortir de leurs contrats pour rĂ©cupĂ©rer leur argent. Tout cela "temporairement" bien sĂ»r, le temps que la crise soit rĂ©glĂ©e
 Ă  moins, plus sĂ»rement, qu’ils ne subissent une coupe sombre afin d’éviter la faillite des assureurs. Voici la "BRRD de l’assurance-vie", l’équivalent de la ponction des comptes bancaires pour les banques en situation de faillite. Lors des dĂ©bats en commission des finances, des dĂ©putĂ©s ont dĂ©noncĂ© la prĂ©cipitation avec laquelle cet article Ă©tait inclus dans la loi - "Pourquoi cette affaire compliquĂ©e est-elle traitĂ©e par le biais d’un amendement du rapporteur ?" - "Cette proposition a un impact potentiel considĂ©rable, mais comment l’analyser sĂ©rieusement alors qu’à seize heures dix, les amendements ne nous Ă©taient pas encore accessibles ?" [il est 16h45] D’autres ont eu des sueurs froides - "Cet amendement me terrorise. A-t-on le droit de restreindre aussi fortement le droit des contrats ?" - "La rĂ©daction de l’amendement ne serait pas diffĂ©rente si vous aviez dĂ©cidĂ© la fin de cette forme d’épargne que sont les contrats d’assurance vie." Le rapporteur a clairement annoncĂ© la couleur dĂšs le dĂ©but des dĂ©bats - "L’amendement, Ă©laborĂ© en concertation avec le Gouvernement, tend Ă  renforcer les pouvoirs du Haut Conseil de StabilitĂ© FinanciĂšre en lui donnant la facultĂ© juridique de soumettre le secteur de l’assurance Ă  un rĂ©gime macroprudentiel contraignant, inspirĂ© du rĂ©gime macroprudentiel applicable au secteur bancaire [BRRD], en cas de risque systĂ©mique avĂ©rĂ©." Mais finalement l’article 21 bis sera adoptĂ© sans problĂšme lors de cette commission et, deux semaines plus tard, en sĂ©ance publique. Les assureurs ont suivi les banquiers, les dĂ©tenteurs de contrats d’assurance-vie sont dĂ©sormais soumis au mĂȘme rĂ©gime que les clients des banques "C’est ton argent
 sauf si j’en ai besoin." Et ce besoin risque bientĂŽt de se manifester les taux nĂ©gatifs font plonger les revenus des assureurs et Ă©crasent les marges bancaires. On ignore quand le "grand reset" aura lieu, mais on sait dĂ©sormais, sans l’ombre d’un doute, qu’il se fera sur le dos des Ă©pargnants. La reproduction, intĂ©grale ou partielle, est autorisĂ©e dĂšs lors qu'elle est accompagnĂ©e d'un lien vers la source originale. L’assurance-vie prĂ©sente des avantages financiers qu’il faut savoir manier avec prĂ©caution. Quelques conseils de base et de bon sens Ă  maĂźtriser
 L’assurance-vie est l’un des produits d’épargne les plus plĂ©biscitĂ©s des Français, mĂȘme si les rendements de ce type de contrat sont actuellement moins intĂ©ressants qu’il y a quelques annĂ©es. Il reste nĂ©anmoins un instrument de transmission prĂ©sentant des avantages financiers, qu’il faut cependant savoir manier avec prĂ©caution. Bien qu’il semble d’utilisation simple, ses rĂšgles sont en rĂ©alitĂ© plus complexes qu’il n’y paraĂźt. Le but de ces lignes est d’acquĂ©rir un bagage minimal pour Ă©viter de tomber dans les piĂšges tendus souvent par mĂ©connaissance Ă  tous les Ă©pargnants pensant surfer sur des idĂ©es reçues largement rĂ©pandues depuis des dizaines d’annĂ©es. Pour ce faire, il est proposĂ© ici quelques conseils basiques et de bon sens que les souscripteurs ou les bĂ©nĂ©ficiaires se doivent de maĂźtriser pour Ă©viter de mauvaises surprises au moment oĂč le contrat sera dĂ©nouĂ©. SOIGNER LA RÉDACTION DE LA CLAUSE BÉNÉFICIAIRE Lors de sa souscription, il est proposĂ© au souscripteur des clauses types, choisies parfois sans trop de rĂ©flexion, mĂȘme si celles-ci suffisent Ă  transmettre Ă  la aux personnes pressenties dans des cas classiques. La plus rĂ©pandue est celle prĂ©cisant mon conjoint, Ă  dĂ©faut mes enfants, ou Ă  dĂ©faut mes hĂ©ritiers ». Mais cette clause passe-partout » n’est pas sans dĂ©faut, loin de lĂ  sa gĂ©nĂ©ralitĂ© prĂ©sente le risque de ne pas viser au moment venu le bon bĂ©nĂ©ficiaire, si la situation du souscripteur s’éloigne du schĂ©ma familial traditionnel, Ă©loignement que l’évolution sociĂ©tale de ces derniĂšres annĂ©es accĂ©lĂšre. Clause gĂ©nĂ©rale appliquĂ©e par exemple À un pacsĂ© souhaitant au fond avantager son partenaire qui en sera de fait exclu, n’étant pas le conjoint », sauf si cette prĂ©cision a Ă©tĂ© ajoutĂ©e ; Ă  une personne en instance de divorce qui n’imagine pas un instant que le contrat ira Ă  son Ă©poux dont elle est sĂ©parĂ©e depuis des annĂ©es si le divorce n’a pas Ă©tĂ© prononcĂ© au jour de son dĂ©cĂšs ; Ă  un grand-pĂšre veuf dont l’un des enfants est prĂ©dĂ©cĂ©dĂ© il transmettra finalement Ă  ses seuls enfants vivants, excluant ainsi sans le vouloir ses petits-enfants orphelins et dĂ©stabilisant ainsi l’égalitĂ© familiale souhaitĂ©e ; sauf s’il a Ă©tĂ© pris la prĂ©caution de rajouter Ă  la suite de mes enfants » la prĂ©cision nĂ©s ou Ă  naĂźtre, vivants ou reprĂ©sentĂ©s, Ă  Ă©galitĂ© entre eux » ; Ă  une personne voulant transmettre Ă  son cousin germain qu’elle pense ĂȘtre son seul hĂ©ritier », alors que sans nommer expressĂ©ment son cousin, elle laisse aussi sans l’anticiper, la moitiĂ© du bĂ©nĂ©fice du contrat dans l’autre branche paternelle ou maternelle avec laquelle elle n’a plus aucune relation depuis des annĂ©es, qui est Ă©galement hĂ©ritiĂšre. Il est Ă  noter qu’en l’absence de bĂ©nĂ©ficiaire dĂ©terminĂ© au jour du dĂ©cĂšs, la valeur du contrat sera incluse dans la succession du souscripteur comme tous ses autres biens, gommant alors le rĂ©gime fiscal avantageux de la transmission du contrat. Mentionner des bĂ©nĂ©ficiaires de substitution en cas de prĂ©dĂ©cĂšs de celui qui est pressenti, est une prĂ©caution Ă©vidente. Pour Ă©viter de telles dĂ©convenues, il est conseillĂ© de se rapprocher de son notaire afin d’avoir la certitude que les bĂ©nĂ©ficiaires dĂ©signĂ©s par une telle clause fourre-tout » seront bien les destinataires des fonds, et que ces derniers n’échoueront pas, par accident, dans le patrimoine d’autres personnes que l’on ne souhaite pas avantager. INFORMER LE BÉNÉFICIAIRE DE L’EXISTENCE DU CONTRAT Le chiffre impressionnant est connu Les contrats d’assurance-vie en dĂ©shĂ©rence, c’est-Ă -dire non rĂ©clamĂ©s par des bĂ©nĂ©ficiaires faute d’en connaĂźtre l’existence, reprĂ©sentent encore plus de cinq milliards d’euros malgrĂ© la Loi Eckert de 2014 entrĂ©e en vigueur dĂ©but 2016. Ce dispositif a Ă©tĂ© mis en place pour obliger les compagnies Ă  rechercher les bĂ©nĂ©ficiaires. Mais il reste encore insuffisant pour Ă©viter qu’au bout de trente ans en 2031, nombre de contrats resteront non rĂ©clamĂ©s et entreront dans l’escarcelle de l’État. Avant ces dispositions, les compagnies d’assurance se rĂ©fugiaient souvent certaines continuent malheureusement derriĂšre le secret professionnel auquel elles seraient tenues, pour ne pas rĂ©vĂ©ler le contenu de la clause bĂ©nĂ©ficiaire au notaire chargĂ© de rĂ©gler la succession. Cette situation empĂȘche ce dernier de remplir la mission confiĂ©e qui est d’établir une dĂ©claration de succession contenant la fiscalitĂ© exacte Ă  laquelle les bĂ©nĂ©ficiaires seront exposĂ©s. La solution pour Ă©viter que les Ă©conomies des Ă©pargnants atteignent sans trop de difficultĂ©s les bĂ©nĂ©ficiaires choisis est simple informer ces derniers du nom de l’établissement dans lequel un contrat d’assurance-vie a Ă©tĂ© souscrit Ă  leur profit. GrĂące Ă  cette prĂ©cision, ils peuvent entrer en contact avec la compagnie au dĂ©cĂšs du souscripteur et rĂ©clamer le dĂ©blocage des fonds. Les contrats d’assurance-vie n’échappent pas Ă  la fiscalitĂ© Des lois successives ont permis d’éviter des dĂ©rives liĂ©es Ă  la connaissance du contrat par le bĂ©nĂ©ficiaire. Originairement, un bĂ©nĂ©ficiaire pouvait seul accepter le contrat du vivant du souscripteur, ce qui aboutissait Ă  le bloquer, c’est- Ă -dire empĂȘcher le souscripteur de racheter son contrat ou de changer de bĂ©nĂ©ficiaire. Depuis plus de dix ans, la loi a dĂ©jouĂ© cette dĂ©rive, et le souscripteur garde fort heureusement les cartes en main sans son accord, le bĂ©nĂ©fice du contrat n’est pas bloquĂ© par l’acceptation anticipĂ©e du bĂ©nĂ©ficiaire. Indiquer Ă  la compagnie que la clause bĂ©nĂ©ficiaire est contenue dans un testament chez un notaire, prĂ©sente les avantages de la confidentialitĂ© vis-Ă -vis de l’assureur et d’empĂȘcher en tout Ă©tat de cause l’acceptation du destinataire des fonds, mais Ă©galement la certitude que l’existence du contrat sera rĂ©vĂ©lĂ©e aux bĂ©nĂ©ficiaires par le notaire saisi de la succession. OPTIMISER LA TRANSMISSION Il peut ĂȘtre avantageux dans un cadre familial uni de passer son tour ». Le bĂ©nĂ©ficiaire de premier rang qui n’aurait pas besoin de liquiditĂ©s, pourrait choisir de laisser le champ libre au bĂ©nĂ©ficiaire de deuxiĂšme rang pour recevoir les fonds, et ce pour accĂ©lĂ©rer la transmission et limiter la fiscalitĂ© de cette derniĂšre. Par exemple un mari laisse pour lui succĂ©der sa veuve, trĂšs ĂągĂ©e disposant d’une bonne retraite, bĂ©nĂ©ficiaire en premier rang, qui renonce au contrat de 30 000 euros, lequel reviendra Ă  son fils, bĂ©nĂ©ficiaire en second rang. La somme reçue par ce dernier ne se retrouvera pas dans la future succession de sa mĂšre Ă©vitant ainsi une fiscalitĂ© inutile. Il est Ă  noter que si le bĂ©nĂ©ficiaire est Ă©galement hĂ©ritier, renoncer au bĂ©nĂ©fice d’un contrat n’entraĂźne pas la renonciation Ă  la succession. Les deux options sont indĂ©pendantes. Autre type d’optimisation, dĂšs la souscription prĂ©voir une clause bĂ©nĂ©ficiaire dĂ©membrĂ©e qui mentionnera que le conjoint survivant sera usufruitier des sommes versĂ©es au dĂ©cĂšs, tandis que les enfants en seront nus propriĂ©taires. Cette clause, mixĂ©e par sĂ©curitĂ© Ă  la signature d’un contrat de quasi-usufruit », laissera au conjoint la libre disposition des fonds, permettra de limiter les droits de succession au premier dĂ©cĂšs car rĂ©duits de la valeur en usufruit, le conjoint Ă©tant exonĂ©rĂ© de droits et de rĂ©duire ceux dus au deuxiĂšme dĂ©cĂšs. En effet, la valeur du quasi-usufruit » constituĂ© sur les sommes versĂ©es entiĂšrement Ă  la veuve, reprĂ©sentera un passif dĂ©ductible de la succession de cette derniĂšre. Compte-tenu de la rigueur fiscale en la matiĂšre, il est vivement conseillĂ© de signer une convention de quasi-usufruit qui sera enregistrĂ©e par votre notaire. AVOIR BIEN CONSCIENCE DE LA FISCALITÉ DU CONTRAT D’ASSURANCE-VIE AU DÉCÈS DU SOUSCRIPTEUR. Bien que cette affirmation ne soit plus d’actualitĂ© depuis plus de trente ans cette idĂ©e reste encore trĂšs persistante dans les esprits, le pseudo conseil donnĂ© aux bĂ©nĂ©ficiaires au moment oĂč le contrat leur revient est souvent le suivant N’en parlez pas au notaire, l’assurance vie est hors succession ». D’un point de vue civil, cette affirmation est bien vraie. Toutefois, si elle est effectivement hors succession, elle n’est pas forcĂ©ment hors de la fiscalitĂ© de la succession. Cette nuance peut avoir des consĂ©quences non maĂźtrisĂ©es. Un peu schĂ©matiquement, les rĂ©gimes de taxation des contrats d’assurance-vie sont les suivants Incontestablement, seuls les trĂšs anciens contrats d’assurance-vie souscrits avant le 20 novembre 1991 ne sont soumis Ă  aucune imposition si des primes n’ont pas Ă©tĂ© versĂ©es aprĂšs le 13 octobre 1998. Si des primes ont Ă©tĂ© versĂ©es avant les 70 ans du souscripteur aprĂšs octobre 1998 quelle que soit la date de souscription du contrat, chaque bĂ©nĂ©ficiaire n’aura Ă  supporter aucune fiscalitĂ© tant qu’il reçoit au total moins de 152 500 euros issus d’un ou plusieurs contrats d’assurance-vie. S’il devait finalement encaisser une somme supĂ©rieure, la diffĂ©rence produira une taxation forfaitaire minimale de 2 0% qui sera prĂ©levĂ©e directement par l’assureur sur la somme qu’il devra reverser au bĂ©nĂ©ficiaire. Ce type de primes et de fiscalitĂ© n’a en rĂ©alitĂ© pas d’incidence sur la gestion du calcul des droits de succession. Mais pour tous les autres contrats souscrits aprĂšs 1991 une majoritĂ© dĂ©sormais, si le total de toutes les primes versĂ©es aprĂšs les 70 ans du souscripteur peu important le nombre de contrats excĂšde 30 500 euros, chaque euro supplĂ©mentaire servira d’assiette aux droits de succession en fonction du lien de parentĂ© entre le souscripteur et le bĂ©nĂ©ficiaire. Les seuls cas dans lesquels ce type de contrat ne gĂ©nĂšre aucun droit ne se rencontrent que s’il revient Ă  un hĂ©ritier entiĂšrement exonĂ©rĂ© le conjoint ou le partenaire de pacs, ou si l’abattement personnel du bĂ©nĂ©ficiaire est suffisant pour absorber tant la valeur des autres biens successoraux transmis, que la part du contrat lui revenant. Dans le cas contraire, le rĂ©sultat peut ĂȘtre catastrophique et Ă  terme le redressement fiscal difficilement Ă©vitable. L’illustration de ce risque pourrait ĂȘtre le suivant Une dame veuve, Ă©conome et prĂ©voyante dispose d’un patrimoine au jour de son dĂ©cĂšs de 300 000 euros et avait versĂ© aprĂšs ses 70 ans au profit de chacun de ses trois enfants une somme de 130 000 euros sur trois contrats d’assurance-vie diffĂ©rents. Chacun des bĂ©nĂ©ficiaires, mal conseillĂ© au moment du dĂ©cĂšs, choisit de taire l’existence de son contrat au notaire chargĂ© de la succession, et de le dĂ©clarer sĂ©parĂ©ment Ă  l’administration fiscale. Le raisonnement erronĂ© mais courant pourrait laisser penser aux hĂ©ritiers qu’il n’y aurait dans cette situation aucun droit de succession. Tout d’abord, au niveau de l’assurance-vie le service de l’enregistrement dĂ©livre dans un premier temps Ă  chacun des enfants restĂ©s discrets un certificat de non-exigibilitĂ© de l’impĂŽt sur son contrat n’ayant pas connaissance des deux autres, car elle applique Ă  tort pour chacun des bĂ©nĂ©ficiaires l’abattement unique par succession, rappelons-le de 30 500 euros, auquel elle ajoute l’abattement personnel de 100 000 euros des enfants. Le calcul inexact pourrait ĂȘtre le suivant pour chaque contrat 130 000 euros de primes, moins 30 500 euros d’abattement spĂ©cial d’assurance-vie, moins 100 000 euros d’abattement personnel, le contrat a l’apparence d’un contrat ne gĂ©nĂ©rant pas droit de succession. Ensuite, du point de vue du patrimoine transmis, faute d’ĂȘtre informĂ© de l’existence de ces trois contrats, le notaire aura proposĂ© la rĂ©daction d’une dĂ©claration de succession ne visant que les 300 000 euros de biens existants au dĂ©cĂšs, ne gĂ©nĂ©rant pas de droit, chaque enfant ayant utilisĂ© pour la deuxiĂšme fois le mĂȘme abattement de personnel de 100 000 euros. Mais la rĂ©alitĂ© est bien diffĂ©rente. Une fois le bilan unique du patrimoine et des assurances fait par le notaire, le calcul sera en fait le suivant au niveau de chaque enfant, le patrimoine de 100 000 euros 300 000 / 3 enfants absorbe entiĂšrement son abattement personnel ; puis chaque contrat de 130 000 euros ne bĂ©nĂ©ficie que d’une quote-part de l’abattement spĂ©cial d’assurance vie de 10 667 euros 30 500 / 3. Il reste comme base taxable pour chacun des trois contrats d’assurance-vie 119 333 euros 130 000 – 10 667 gĂ©nĂ©rant plus de 22 000 euros de droits par enfant, soit plus de 66 000 euros en tout. Un rĂ©sultat finalement bien diffĂ©rent de celui attendu par les hĂ©ritiers bĂ©nĂ©ficiaires, de bonne foi, mais abasourdis, auxquels il a Ă©tĂ© expliquĂ© un peu vite que les contrats sont hors succession », leur laissant penser qu’ils ne gĂ©nĂ©raient pas de droit
 Ainsi, si le bilan ne peut ĂȘtre fait par le notaire auquel l’existence des contrats a Ă©tĂ© cachĂ©e, c’est l’administration fiscale qui finira sans doute par le faire, parfois plusieurs annĂ©es aprĂšs le dĂ©cĂšs, avec des pĂ©nalitĂ©s Ă  la clĂ©. Le notaire est la garantie de ne pas avoir de mauvaises surprises RĂ©vĂ©ler l’existence des contrats d’assurance-vie souscrits par le dĂ©funt au notaire chargĂ© de la succession reprĂ©sente donc pour les bĂ©nĂ©ficiaires une garantie de ne pas avoir de mauvaise surprise fiscale, Ă  rebours d’une succession que l’on pensait rĂ©glĂ©e. Au moment de la demande de versement, le bon rĂ©flexe Ă  adopter par les bĂ©nĂ©ficiaires s’il leur est demandĂ© de dĂ©clarer prĂ©alablement le contrat au service de l’enregistrement est donc d’ĂȘtre alors particuliĂšrement attentifs. Cette demande signifie que le contrat est susceptible d’ĂȘtre taxable et d’avoir une incidence sur le calcul des droits de succession. La dĂ©marche en rĂ©sultant devra impĂ©rativement ĂȘtre communiquĂ©e au notaire qui pourra alors rectifier les Ă©ventuelles erreurs de fiscalitĂ© qui pourraient en dĂ©couler. Pour que la stratĂ©gie patrimoniale de transmission mise en place au moyen de contrat d’assurance-vie se rĂ©alise dans les meilleures conditions, le notaire est votre alliĂ© privilĂ©giĂ©, de sa souscription, Ă  son dĂ©nouement. De trĂšs nombreuses personnes s’imaginent, et Ă  tort, que le contrat d’assurance vie est une Ă©pargne ’bloquĂ©e’’. En rĂ©alitĂ©, les choses ne se passent pas ainsi. L’épargne demeure bel et bien disponible. Pourquoi parle-t-on alors de dĂ©blocage ? Comment dĂ©bloquer l’argent d’assurance vie ? Cet article rĂ©pond Ă  ces interrogations. DĂ©bloquer ne fait pas allusion Ă  un quelconque obstacle. Le terme se rĂ©fĂšre tout simplement au rachat qu’il est possible d’exĂ©cuter sur l’assurance vie, et ce n’importe quand. Comment dĂ©bloquer de l’argent d’une assurance vie ? En matiĂšre d’assurance vie, le capital n’est pas bloquĂ© et le terme de blocage est tout bonnement inappropriĂ©. L’argent investi ainsi que les intĂ©rĂȘts et gains sont rĂ©cupĂ©rables Ă  tout moment par le contractant sans que ce dernier n’ait de justification Ă  faire Ă  qui que ce soit. Il lui suffit donc de faire un rachat. Le rachat retrait peut se faire en partie l’assurĂ© peut donc choisir de ne faire qu’un retrait partiel de l’ensemble de son avoir que constituent son capital, ses gains ainsi que ses intĂ©rĂȘts. Le contrat reste alors valide et l’antĂ©rioritĂ© fiscale maintenue ; entiĂšrement l’assurĂ©, en faisant un retrait intĂ©gral, entraĂźne une fin de contrat d’assurance vie. Dans ce cas, l’antĂ©rioritĂ© fiscale est tout bonnement perdue. Il faut souligner que l’antĂ©rioritĂ© fiscale prend du poids avec l’anciennetĂ© du contrat. Toutefois, la question ’Comment dĂ©bloquer de l’argent d’une assurance vie ?’’ met en Ă©vidence la notion d’avance. Un prĂȘt bancaire peut en effet faire office d’une avance. Ce prĂȘt est plafonnĂ© en fonction de la valorisation de l’assurance vie. Bien entendu, la banque percevra des intĂ©rĂȘts. L’avance Ă  l’avantage de prĂ©server l’intĂ©gritĂ© de la valorisation de l’assurance vie qui peut ainsi continuer Ă  apporter des intĂ©rĂȘts. Pas de fiscalitĂ© non plus, Ă©tant donnĂ© que ce n’est pas un rachat. DĂ©bloquer de l’argent d’une assurance vie le processus On peut avoir besoin d’assurer financiĂšrement l’étude de ses enfants ou d’acheter un bien ou immobilier. Quel que soit le dessein pour lequel on procĂšde Ă  un rachat de l’assurance vie, le procĂ©dĂ© est le mĂȘme. Que faut-il faire ? Il est question tout logiquement, d’adresser une demande de rachat Ă  l’établissement avec lequel l’on a contractĂ© l’assurance vie. Ce peut ĂȘtre une banque, une maison d’assurance, etc. C’est une demande qu’il faudra faire par Ă©crit et envoyer par courrier avec un accusĂ© de rĂ©ception. Certains Ă©tablissements sont favorables Ă  une demande de rachat en ligne. Dans une agence bancaire, il sera question de renseigner un formulaire dĂ©diĂ© aux retraits. Qu’est-ce qui est fondamentalement exigĂ© lors d’une demande de rachat ? Juste quelques informations montant de la somme dĂ©sirĂ©e ; ses supports ; le RelevĂ© d’IdentitĂ© Bancaire RIB du compte qui accueillera le versement destinataire. Il faut noter que le rachat partiel reste une meilleure option au rachat total, vu qu’il donne la possibilitĂ© de sauvegarder l’antĂ©rioritĂ© fiscale. Du moment que l’on a tous ses documents, le dĂ©blocage des fonds se fera avec plus ou moins de cĂ©lĂ©ritĂ©. Quelques jours suffisent en gĂ©nĂ©ral. DĂ©blocage post mortem de l’argent d’une assurance vie Comment dĂ©bloquer de l’argent d’une assurance vie aprĂšs un dĂ©cĂšs ? C’est une prĂ©occupation qui concerne de nombre de gens qui dĂ©sirent Ă©pargner. En rĂ©alitĂ©, il n’y a pas d’inquiĂ©tude Ă  avoir. En effet, lors de la signature du contrat, une clause clause bĂ©nĂ©ficiaire dĂ©diĂ©e Ă  cet Ă©tat de choses est prĂ©vue. Le souscripteur, de son vivant, dĂ©signe un enfant, son partenaire ou un proche, Ă  qui seront reversĂ©s capital, gains et intĂ©rĂȘts. L’assurĂ© prend aussi la peine d’informer ses proches de l’existence d’un tel contrat et de sa valorisation. Ainsi, en cas de dĂ©cĂšs du contractant, ses ayant droit peuvent se prĂ©senter dans l’établissement oĂč le contrat a Ă©tĂ© fait pour percevoir l’argent. Mais ils devront donner la preuve de leurs identitĂ©s.

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