À16 ans, elle dĂ©couvre sa mĂšre dĂ©cĂ©dĂ©e sur le sol de sa cuisine. Un choc. Mais en dĂ©calage avec son entourage, elle a vĂ©cu son deuil Ă  sa façon. Lorsquela mort survient aprĂšs une longue maladie, les amis proches ressentent parfois ce que l’on appelle un chagrin anticipĂ©. C’est une rĂ©action Ă©motionnelle Ă  la perte avant la perte Livraisongratuite dĂšs 25 € d'achats et des milliers de CD. Tout sur Ne me pleure pas, ma mĂšre - Collectif, CD Album et tous les albums Musique CD, Vinyle lesmĂ©decins ne savent pas si ils lui reste plusieurs annĂ©es, plusieurs mois ou plusieurs semaines mais c'est peu ça c'est sĂ»r elle est a l'hosto ou chez moi oĂč je lui ai fait MeilleurerĂ©ponse. Utilisateur anonyme. ModifiĂ© par Sorgin le 6/03/2015 Ă  22:03. Bonjour, Personne n'est obligĂ© de rechercher quiconque pour l'informer du dĂ©cĂšs de sa mĂšre. Cdlt. Commenter. Quandil est mort, je n'ai presque pas pleurĂ© non plus. Au dĂ©part, j'Ă©tais presque soulagĂ© car il Ă©tait enfin libre, sans souffrance. J'ai gardĂ© mes larmes par la suite, pr ne pas 24Xosq. Quand une maman fait irruption dans un rĂȘve, c’est souvent rĂ©confortant. Mais, tout dĂ©pend de la situation et du lien que le rĂȘveur entretient avec celle qui l’a mis au monde. Pareil rĂȘve peut aussi s’avĂ©rer perturbant ou gĂȘnant s’il s’agit d’un rĂȘve Ă©rotique. Nos experts vous livrent les interprĂ©tations de deux grands psychanalystes. COMMENT INTERPRÉTER CE RÊVE ?Une maman, on n’en a qu’une. Son passage dans nos voyages nocturnes n’est jamais anodin. Il peut ĂȘtre tendre, il peut nous faire revivre des moments forts ou des moments qu’on aimerait passer avec elle. La figure matriarcale peut aussi dĂ©barquer au beau milieu d’un rĂȘve Ă©rotique, de quoi nous perturber quelque la psychanalyse de ce rĂȘve renvoie au complexe d'ƒdipe. Pour un homme, rĂȘver de sa mĂšre rĂ©veille peut-ĂȘtre un dĂ©sir inconscient pour elle. Pour une femme, il s’agirait du dĂ©sir inconscient d’éliminer sa figure maternelle pour sĂ©duire le pĂšre. Selon le contexte, la maman peut aussi renvoyer Ă  la situation sentimentale du rĂȘveur et pointer un besoin d’ĂȘtre compris, acceptĂ©, la maman est dĂ©cĂ©dĂ©e, rĂȘver d’elle rĂ©active des liens profonds et invitera le rĂȘveur Ă  se poser des questions sur le sens de sa vie. C’est aussi le signe d’un processus de deuil toujours en Jung, si le rĂȘveur entretient de bons liens avec sa mĂšre, alors le rĂȘve met en lumiĂšre un cadre de sĂ©curitĂ© et de paix. A contrario, des conflits familiaux ou personnels pourraient ĂȘtre Ă  l’origine du l’Islam, une maman, en rĂȘve, apporte son aide, son salut, sa gĂ©nĂ©rositĂ© et sa comprĂ©hension dans une pĂ©riode difficile. RĂȘver sa mĂšre, rĂ©parateur ou dĂ©rangeant ScĂ©nario-type Les situations oniriques oĂč la mĂšre du rĂȘveur apparaĂźt sont des formes extrĂȘmement variĂ©es. Cela peut ĂȘtre une reviviscence de moments rĂ©els, de souvenirs forts. Mais la mĂšre peut apparaĂźtre Ă©galement de maniĂšre surprenante dans des situations saugrenues, soit pour sauver le rĂȘveur, soit pour crĂ©er une gĂȘne notamment lorsque le rĂȘveur est dans une situation sexuelle. Elle peut donc reprĂ©senter une autoritĂ© castratrice pour un homme comme pour une femme ou une figure salvatrice. Variantes de ce rĂȘve RĂȘver de sa grand-mĂšre, rĂȘver de sa famille, rĂȘver de soi enfant, rĂȘver de son pĂšre, rĂȘver de lait, rĂȘver de seins, rĂȘver de son pĂšre, rĂȘver d’eau, rĂȘver de la lune, rĂȘver de tuer sa mĂšre... Signification du rĂȘve InterprĂ©tation freudienne RĂȘver de sa mĂšre renvoie directement Ă  la situation Ɠdipienne ! Si le rĂȘveur est un homme, il faudra analyser le lien Ă  sa mĂšre durant l’enfance entre 3 et 6 ans pour comprendre ce qui se joue dans les situations proposĂ©es par le rĂȘve et en quoi celles-ci revisitent l’Ɠdipe et le dĂ©sir sexuel inconscient du rĂȘveur pour sa mĂšre. S’il s’agit d’une rĂȘveuse, ce sont tous les liens de rivalitĂ© qui seront Ă  analyser et voir comment le rĂȘve organise une Ă©ventuelle volontĂ© de se dĂ©barrasser de sa mĂšre pour conquĂ©rir le pĂšre. Si la mĂšre est morte rĂ©ellement, le rĂȘve viendra raconter une nostalgie du lien et un deuil encore en cours mĂȘme des annĂ©es aprĂšs. Le rĂȘveur viendra ici rĂ©actualiser un lien profond et se poser au travers de l’image maternelle des questions existentielles de fond D’oĂč est-ce que je viens ? OĂč est-ce que je vais ? Enfin, la mĂšre peut n’ĂȘtre qu’une image-Ă©cran qui viendra parler plus directement de la situation sentimentale du rĂȘveur et d’un besoin d’ĂȘtre compris, acceptĂ© et aimĂ© qui se rĂ©alise dans le rĂȘve Ă  dĂ©faut d’ĂȘtre actif dans la rĂ©alitĂ©. InterprĂ©tation jungienne RĂȘver de sa mĂšre est considĂ©rĂ© dans l’approche jungienne comme une promesse de rĂ©confort et de vie, nourriture de la vie psychique. Si le rĂȘve ne porte pas d’élĂ©ments conflictuels, cela peut laisser entendre que le rĂȘveur se sent en sĂ©curitĂ© dans la vie et en paix avec lui-mĂȘme. Si le rĂȘve comporte des Ă©lĂ©ments conflictuels, alors la vie psychique, peut ĂȘtre Ă  l’insu du rĂȘveur, se trouve dans une impasse oĂč rĂšgne une certaine confusion. Cela indique Ă©galement des conflits familiaux non rĂ©glĂ©s, voire des conflits intra-psychiques, qu’il est nĂ©cessaire de prendre en compte. Contrairement aux apparences, rĂȘver de sa mĂšre morte est un signe de protection. Symbolique de la mĂšre dans les rĂȘves La mĂšre dans l’islam On interprĂšte ce type de rĂȘve dans l'islam en faisant un lien direct avec un besoin profond d’ĂȘtre aidĂ©. La prĂ©sence de sa mĂšre dans un rĂȘve laisse entendre que l’on traverse une pĂ©riode difficile sans voir de solutions poindre. C’est donc un appel Ă  l’aide prĂ©cis vers celle qui nous a donnĂ© la vie pour qu’elle puisse de nouveau apporter salut, gĂ©nĂ©rositĂ© et comprĂ©hension. Analyse du rĂȘve de Myriam, 24 ans RĂȘver de sa mĂšre pendant qu’on fait l’amour"J’étais en train de faire l’amour avec un homme et soudain je vois ma mĂšre entrer dans la piĂšce, me faire un signe d’encouragement et Ă©tendre le linge sur d’immenses fils Ă  linge qui parcourent toute la chambre. Je me dis que cela ne va jamais finir. Je suis trĂšs en colĂšre contre elle " Myriam, 24 ans."La rĂȘveuse est dans un moment de sa vie oĂč elle a besoin de trouver son autonomie sexuelle, sans rĂ©fĂ©rence Ă  l’image maternelle. C’est une Ă©tape importante dans la vie d’une femme et qui peut lui permettre de vivre son corps et sa sexualitĂ© sans que l’inconscient lui rappelle toujours qu’elle est encore une petite fille. La colĂšre que ressent la rĂȘveuse est salutaire, car c’est celle-ci qui va lui permettre de trouver en elle-mĂȘme les moyens de grandir et d’accĂ©der Ă  une sexualitĂ© plus mature". Illustration Photo tirĂ©e de Terminator 2 le jugement dernier 1991 © PRODUCTION / COLUMBIA TRI STAR FILM TĂ©moignages et rĂ©cits de rĂȘves des Doctinautes RÊVER DE TUER SA MÈRE » J'ai rĂȘvĂ© il y a quelque temps, que je devais tuer ma mĂšre. Ce qui Ă©tait perturbant c'est que c'Ă©tait mon devoir de la tuer et elle le savait, elle acceptait donc mes coups de couteau dans le dos de maniĂšre trĂšs calme. » Par un Doctinaute. Lire ce rĂ©cit de rĂȘve. Sujet rĂ©solu Ma soeur est morte Comme il est marquĂ© ma soeur est morte le 7 aoĂ»t 2018 et je n'arrive pas Ă  pleurĂ© je ne sais pas j'ai l'impression d'ĂȘtre juste horrible de pas rĂ©ussir Ă  pleurĂ© . Ă  son enterrement mon frĂšre et ma mĂšre Ă©tait en larmes tandis que moi je regardais la tombe sans Ă©motions et depuis ma mĂšre n'en sais pas remise donc mon frĂšre fait tout chez nous je tente de l'aider mais j'ai l'impression qu'il essaye de faire comme si la mort de notre grande soeur Ă©tait pas arrivĂ© et depuis cette nouvelle annĂ©e je me demande comment je peux restĂ© si impassible devant sa mort Bois un coup et fume et dĂ©solĂ© pour ta soeur J'ai perdu un de mes meilleurs amis y a moins de 6 mois, je comprends ce que tu ressens Ă  peu prĂšs Circonstances de son dĂ©cĂšs ? Chacun sa façon de gĂ©rer le truc. C'est pas parce que tu pleures pas que t'es pas pour ta soeur au passage clĂ© Message Ă©ditĂ© le 02 janvier 2019 Ă  044212 par Belphegor4 tu as Ă©veillĂ© ton mangekyo ? Force Ă  ta famille. Tiens, un message que ma laisser ta sƓur peut de temps avant sont dĂ©cĂšs... RIP clĂ©, chacun sa maniĂšre de gĂ©rer son deuil Le 02 janvier 2019 Ă  044343 ynfer0 a Ă©crit qui minecraft j'ai un serveur omgserv 30 jours gratuit ya des mods faut pixelmonMoi khey c'est mon mod prĂ©fĂ©rĂ© pixelmon Le 02 janvier 2019 Ă  044343 ynfer0 a Ă©crit qui minecraft j'ai un serveur omgserv 30 jours gratuit ya des mods faut pixelmonAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAYA dĂ©solĂ© l'auteur sincĂšrement J'aurais eu de la peine si tu mettais pas "Ă©" 'Ă  la place de "er" Je peux que te comprendre Khey. ‌ Petite histoire, une amie du collĂšge s'est suicidĂ©e. Et pour les obsĂšques, je ne ressentais vraiment aucune tristesse. Pire encore, une connaissance Ă  cĂŽtĂ© de moi me faisait marrer, je me retenais de rire ‌ En fait, la seule chose que je me demandais c'est pourquoi on priait pour le salue de son Ăąme sachant qu'elle s'Ă©tait suicidĂ©e et que donc logiquement, bah le Paradis, ça serait pas trop pour elle Le 02 janvier 2019 Ă  044102 _needforspeedEA a Ă©crit Circonstances de son dĂ©cĂšs ?Elle a eu un accident et elle ne sent est pas remise Je connais ça aussi quai, quand ma mamie est morte j'ai pas pleurĂ© Ă  l'enterrement, j'Ă©tais triste mais le choc je pense Ă  fait que j'ai pas une larme qui a lĂąchĂ© Le 02 janvier 2019 Ă  044825 Pc-ManPic47 a Ă©crit Je peux que te comprendre Khey. ‌ Petite histoire, une amie du collĂšge s'est suicidĂ©e. Et pour les obsĂšques, je ne ressentais vraiment aucune tristesse. Pire encore, une connaissance Ă  cĂŽtĂ© de moi me faisait marrer, je me retenais de rire ‌ En fait, la seule chose que je me demandais c'est pourquoi on priait pour le salue de son Ăąme sachant qu'elle s'Ă©tait suicidĂ©e et que donc logiquement, bah le Paradis, ça serait pas trop pour elle AprĂšs chacun son choix mais dans mon cas impossible de pouvoir pleurĂ© et rĂ©agir quand je parle d'elle je reste de marbre pourtant j'aurais ma soeur Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ? LE TRAVAIL DE NUIT D’UNE AIDE SOIGNANTE Les personnes qui travaillent dans les professions mĂ©dicales sont vraiment celles qui aident le plus l’humanitĂ© et je leur voue une grande admiration. » DalaĂŻ-Lama. Question de Martine Aide Soignante. Alors, c’est ça la mort ? Il n’y a plus rien, aprĂšs ? » Ce sont les cris d’une fille qui vient de perdre sa maman cette nuit. Je n’ai pas pu lui rĂ©pondre, j’ai gardĂ© le silence. D’autant plus que la maman, je ne la connaissais pas puisqu’elle Ă©tait arrivĂ© dans le service le matin mĂȘme. C’était un transfert du service pneumologie, elle Ă©tait arrivĂ©e chez nous, mourante. La fille ne comprenait pas pourquoi on avait changĂ© sa maman de service, alors qu’elle Ă©tait au plus mal ! Je n’ai rien fait d’autre, que de lui donner raison. Pourquoi ? Elle criait dans le couloir, elle criait au pied de la porte de la chambre, elle disait, en regardant sa maman morte, en la regardant de loin Ce n’est pas elle ! Ce n’est pas ma maman ! » Nous Ă©tions toutes les deux sur le pas de la porte, la fille s’assoit sur une chaise et, lĂ , j’ai caressĂ© ses mains, sentant qu’elle ne me repoussait pas je lui ai fait une bise sur son front et je l’ai serrĂ©e trĂšs fort dans mes bras. La fille refuse toujours de s’approcher de sa maman, et veut ranger les affaires personnelles de celle-ci dans son sac. Elle me demande d’aller chercher la trousse de toilette qui est restĂ©e sur la table de nuit. Elle ne veut pas s’approcher de sa maman morte ! Je me propose de l’aider, elle accepte. En m’approchant tout prĂšs de la table de nuit, je dis Ă  la fille Elle repose votre maman, elle ne souffre plus. » Je pose en mĂȘme temps une main sur le front de la morte, Vous pouvez lui dire au revoir, vous pouvez lui faire une bise sur son front. » La fille semble plus calme et me demande Elle n’est pas trop froide ! » Je lui rĂ©ponds Non, elle n’est pas froide. » Je caresse le visage de la morte, comme si je voulais la rĂ©chauffer, le temps d’une bise, le temps que sa fille, lui dise au revoir. Doucement, la fille s’approche du petit lit blanc, timidement elle fait une bise sur le front de sa maman. Je suis avec elle et je pose tendrement ma main sur la sienne, en mĂȘme temps, elle attrape le visage de sa maman, elle l’enlace trĂšs fort et lui dit Adieu. » Maintenant, la fille pleure sur le visage de sa maman et avec ma main, tendrement, je les rĂ©chauffe toutes les deux. VoilĂ , c’est mon travail de la nuit, mais cela, personne ne le voit, puisque je suis toute seule dans la chambre avec la morte et la fille. Parfois je suis trĂšs fatiguĂ©e. En Ă©crivant, mon rĂ©cit, je me pose des questions maintenant. Est ce que, je suis normale ? Je voudrais seulement, savoir si je suis normale ? Ma rĂ©ponse Quand quelqu’un que nous aimons nous quitte momentanĂ©ment pour aller faire une course, nous ne nous sentons pas dĂ©munis car nous continuons de faire exister la personne que nous aimons Ă  l’intĂ©rieur » de nous, dans notre cƓur. Mais quand quelqu’un que nous aimons nous quitte dĂ©finitivement, parce qu’il est mort, nous nous sentons le plus souvent dĂ©munis et – dans notre dĂ©tresse – nous nous y prenons comme si parce que la personne que nous aimons n’existe plus Ă  l’extĂ©rieur », elle n’existe plus non plus Ă  l’intĂ©rieur », dans notre cƓur. C’est ainsi qu’une fille dĂ©sespĂ©rĂ©e par la mort soudaine de sa mĂšre s’écrie, confondant l’intĂ©rieur » son amour pour elle et l’extĂ©rieur » son besoin qu’elle ne la quitte pas Alors, c’est ça la mort ? Il n’y a plus rien, aprĂšs ? » L’émotion de dĂ©tresse et de dĂ©sespoir causĂ©e par l’irrĂ©mĂ©diable et l’inĂ©luctable, nous coupe de notre amour pour l’autre et nous condamne Ă  la solitude, tragique solitude de celui qui en oublie de se relier par l’amour. Dans un tel contexte, nous pouvons ĂȘtre rĂ©duits Ă  penser que tout est fini et qu’il n’y a plus rien aprĂšs, que la souffrance et le vide de notre solitude. Parce que le dĂ©sespoir ne se raisonne pas et que vous l’avez senti, quand vous vous ĂȘtes retrouvĂ©e face Ă  Alors, c’est ça la mort ? Il n’y a plus rien, aprĂšs ? », vous avez accueilli l’émotion de dĂ©sespoir de l’aidĂ© en lui rĂ©pondant avec tact, par votre silence. Au paroxysme de la souffrance, s’est rajoutĂ© le trouble de l’incomprĂ©hension Pourquoi a-t-on changĂ© maman de service alors qu’elle Ă©tait au plus mal ? » Votre risque Ă©tait de combler le vide » laissĂ© par l’aidĂ© par une rĂ©ponse dĂ©placĂ©e il faut que vous compreniez que
, lĂ  encore, vous n’avez pas cĂ©dĂ© Ă  la tentation, vous avez simplement accompagnĂ© son Pourquoi ? » en vous sentant solidaire de sa question. Quand dans une relation d’aide, nous ne savons pas quoi rĂ©pondre parce que ce n’est pas Ă  nous de rĂ©pondre ou tout simplement parce que nous ne connaissons pas la rĂ©ponse, il nous est toujours possible d’accueillir la question, c’est-Ă -dire faire sentir Ă  l’autre que nous sommes tout Ă  fait d’accord pour qu’il la pose. Condition nĂ©cessaire pour qu’il se sente accueilli par nous. Se sentant accueillie par vous, cette personne a donnĂ© libre cours Ă  son Ă©motion, elle regardait sa propre mĂšre en criant, en disant que ce n’était pas sa mĂšre. Quand la souffrance est trop forte, le dĂ©ni – momentanĂ©ment – peut nous aider Ă  ne pas trop » souffrir. Et vous l’accompagnez en restant avec elle lĂ  oĂč elle est », sur le pas de la porte, dans un entre deux mondes plus supportable. Vous risquez le contact en caressant ses mains, vous sentez qu’elle le permet et vous vous enhardissez, toujours en silence, vous l’embrassez pudiquement sur le front et la serrez dans vos bras. L’empathie est comme une danse Ă  deux, c’est parce que vous percevez nettement que l’aidĂ© vous donne son consentement que vous vous permettez de vous en rapprocher. Nous sommes bien loin de la rĂ©action Ă©motionnelle de pitiĂ© qui trop occupĂ©e par elle-mĂȘme, ne parvient pas Ă  prendre l’autre en compte. Vous vous sentez au service », Ă  l’exacte mesure du besoin de l’autre. L’accompagnant – au dĂ©but – n’initie pas, il se contente de rĂ©pondre Ă  l’initiative de l’aidĂ©. Ici la fille a peur, vous le sentez et parce que vous le sentez vous ĂȘtes totalement disponible pour aller chercher la trousse de toilette qui est restĂ©e prĂšs de la morte. Puis, la danse avec la vie continue, vous concluez un accord avec la fille qui se sentant respectĂ©e et Ă©coutĂ©e accepte votre aide. Vous prenez l’initiative de vous rapprocher personnellement de la morte, loin de vous les paroles maladroites de rĂ©confort qui ne pourraient ĂȘtre que mal perçues, juste l’écho du rĂ©el, de la vĂ©ritĂ© cela s’appelle la mort et dans la mort il est vrai, la souffrance est finie. Alors vous osez, vous osez lui proposer ce qu’elle va peut-ĂȘtre pouvoir faire pas ce qu’elle doit faire, parce que vous savez que cela l’aidera infiniment Ă  faire son deuil, c’est-Ă -dire Ă  ĂȘtre un jour en paix avec la mort de sa mĂšre, vous lui proposez de faire le plus beau cadeau que l’on puisse faire Ă  quelqu’un qui part comme Ă  celui qui reste lui dire au revoir », l’embrasser une derniĂšre fois et vous l’encouragez Ă  passer Ă  l’acte en osant le faire vous-mĂȘme vous posez la main sur le front de la morte. La fille, dites-vous, semble plus calme ». La confiance Ɠuvre, une ouverture s’accomplit, au cƓur de votre relation Ă  trois, elle accepte, vous lui permettez de s’ouvrir ici et maintenant par delĂ  sa peur de la froideur aux sentiments qui sont les siens pour sa mĂšre. Sa vie durant, et voilĂ  quelque chose d’extrĂȘmement prĂ©cieux qui Ă  Ă©tĂ© rendu possible Ă  travers votre participation, elle se souviendra qu’elle a pu dire adieu » et embrasser sa propre mĂšre au moment de son dĂ©part, au moment oĂč elle Ă©tait encore chaude. Rien de macabre lĂ -dedans, juste de l’amour permis » qui aidera cette personne Ă  continuer Ă  faire vivre sa mĂšre au-dedans d’elle Ă  l’intĂ©rieur pour toujours. Comprenez que vous avez Ă©tĂ© le lien entre ces deux personnes qui ont failli se perdre, se sĂ©parer Ă  cause de la souffrance et du refus de la mort. Le plus grand service qu’on puisse rendre Ă  un ĂȘtre humain, c’est de l’aider Ă  naĂźtre et Ă  mourir et cela passe par lui permettre d’accepter la mort des autres et plus particuliĂšrement de ceux qui lui sont chers. C’est parce que nous serons en paix avec la mort de ceux qui nous sont chers, que nous pourrons – peut-ĂȘtre – ĂȘtre en paix avec nous, Ă  la veille de notre propre mort. Plus de colĂšre ni de regrets, juste l’acceptation de la vie telle qu’elle a Ă©tĂ©. » Quel dĂ©part en beautĂ© ! Cette nuit lĂ , vous Ă©tiez une passeuse de vie anonyme, et une passeuse de vie accompagne aussi Ă  la mort de l’autre, comme vous le dites personne ne vous voit », pas de reconnaissance pas de gratitude, juste votre prĂ©sence, dans le silence de la nuit. Alors vous vous ouvrez Ă  ce qui a Ă©tĂ© permis Ă  travers vos actes et vos paroles, au cƓur de l’intimitĂ© d’un humain dans sa relation Ă  la mort de son parent. © 2006 Renaud PERRONNET Tous droits rĂ©servĂ©s. ————– Moyennant une modeste participation aux frais de ce site, vous pouvez tĂ©lĂ©charger l’intĂ©gralitĂ© de cet article au format PDF, en cliquant sur ce bouton Pour aller plus loin, vous pouvez tĂ©lĂ©charger la fiche pratique de formation La ligne de conduite de l’écoute ÉVOLUTE Conseil est un cabinet d’accompagnement psychothĂ©rapeutique et un site internet interactif de plus de 8 000 partages avec mes rĂ©ponses. Avertissement aux lectrices et aux lecteurs Il est possible que les idĂ©es Ă©mises dans ces articles vous apparaissent osĂ©es ou dĂ©concertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expĂ©rience, je ne vous invite pas Ă  croire ces idĂ©es parce qu’elles sont Ă©crites, mais Ă  vĂ©rifier par vous-mĂȘme si ce qui est Ă©crit et que peut-ĂȘtre vous dĂ©couvrez est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions et peut-ĂȘtre de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes. Cliquez ici pour en savoir plus sur qui je suis Cliquez ici pour en savoir plus sur Évolute Conseil

ma mĂšre est morte et je ne pleure pas